La maison sur la cascade est une architecture organique réalisé par Frank Llyod Wright entre 1935 et 1939. On qualifie cette architecture d’organique de part l’harmonie de son imbrication dans le paysage. En effet, son architecture en quinconce n’est pas sans rappeler la forme singulière de la cascade qu’elle surplombe. L’édifice semble déferler au centre de la clairière. Aussi les murs de pierre s’imbriquent parfaitement dans le décor, évoquant les rochers. Dans sa globalité la structure est de couleur neutre ce qui ne dénature pas son environnement et permet une luminosité à la fois intense et délicate rappelant le komorebi (mot japonais signifiant la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres).

Les expulsés est unesérigraphie in-situ, éphémère réalisée par Ernest Pignon entre 1977 et 1979. A l’époque l’œuvre se trouvait sur le mur d’un immeuble, depuis démoli, de Paris. Cette œuvre a un message fort une signification symbolique pour l’artiste qui a dans son enfance était expulsé. L’œuvre prends tout son sens à cet endroit, étant donné que les personnages représentés sont des expulsés tout comme les anciens habitants de l’immeuble qui sera par la suite démoli. Le fait que l’œuvre soit éphémère évoque la précarité et les aléas de la vie auxquelles doivent faire face les personnes qui ont était expulsés de chez-eux. Les figures ont les dimensions adaptés au lieu de l’immeuble sur lequel elles sont exposées.

le projet que j’ai réalisé s’intitule l’évasion des oiseaux saturniens, je l’ai réalisé en décembre 2023 en dessinant ma silhouette que j’ai découpé et installer dans le lycée de la communication. L’œuvre est comparable à une ombre car elle est de couleur noire. La silhouette me représente en train de lever le bras afin d’atteindre la poignée de la cage d’escalier de façon vaine. Les ficelles rouges qui retiennes mon ombre insistent sur l’idée de prison, le rouge symbolise le danger. La cage d’escalier dans laquelle se situe mon œuvre rappelle cette idée de cage, d’enfermement. L’œuvre se situe dans le lycée car le lycée est un endroit avilissant synonyme de stress et de pression. J’ai le sentiment d’être prisonnière de cet endroit qui ne m’évoque qu’anhédonie. Le titre équivoque utilise la métaphore des oiseaux, qui rappelle la cage, pour mettre en avant la notion de liberté. Néanmoins il laisse au spectateur un doute, l’évasion va t-elle réussir ou bien échouer ?